Étrennes aux gens d’église, ou la chandelle d’Arras

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Étrennes aux gens d’église, ou la chandelle d’Arras, poème héroi-
comique en XVIII chants

Abbé Du Laurens [attribué à] – Arras, aux dépens des moines

In 12, joli 1/2 chagrin chocolat à coins, dos à faux-nerfs orné du titre et de fleurons aux caissons, 188 x 122, 152p. 1775. fin XIXème, dos à nerfs orné, vignette ex-libris collée en tête de garde « Bibliothèque de Monsieur Christian Charlet ». Deux coupures de presse présentant deux autres éditions du livre (une coupure volante, une autre collée en tête de seconde garde). Comprend : Les philosophe lapons. Epître dédicatoire à Monsieur de Voltaire, Comte de Ferney. Iv-xiij, et signé Modeste-Tranquille Xan-Xung, l’une des usuelles signatures de Dulaurens, lequel est un pseudonyme familial plutôt usité par le frère d’Henri-Joseph, André Laurent / Suivi de Histoire de la Sainte chandelle d’Arras, extraite de l’Histoire ecclésiastique des Pays-Bas, par Gazet, xiv-xvj. Suivi de : La chandelle d’Arras, 2-152. [Titre de l’édition originale qui avait paru en 1765] Intérieur insolé mais propre et intègre. Belle reliure, avec quelques frottements marginaux, mais très bonne. Bien ferme. Cette satire a été publiée pour la première fois en 1765. L’abbé Henri Joseph du Laurens, baptisé à Douai en 1719, fut un féroce anti-jésuite, à qui l’on doit notamment le « Compère Matthieu. » et qui publia de nombreux ouvrages impies qui lui valurent la prison.